« Rentrer dans l’art ? Une bien grande idée seulement due au hasard. Une rencontre sous les auspices du film Easy rider, dans les années 70, avec Jacques Roger, graveur formé par le professeur Delpech qui travaillait à l’École de Montparnasse.
Et puis il y a eu ensuite les pérégrinations sur les traces de Vincent Van Gogh. La Provence des Alpilles, le pays d’Arles, la prise de conscience de la lumière insolente de cette région chère au coeur des peintres. Et enfin, les premières toiles peintes avec la ferveur du néophyte.
Peindre, porter son regard sur les choses, mais surtout peindre ce que l’on voit en soi-même. Depuis plus de trente ans maintenant, comme une ritournelle intérieure, les jaunes, les bleus ou les verts éclatent sur mes toiles en des paysages apparemment semblables, mais toujours renouvelés. Ils dessinent une géographie familière, transformée au fil du temps, en quête inaccessible. »