Ré-ouvrir l’atelier !
Enfin.
Un bonheur.
Rappelez-vous, l’an dernier, Zig Zag c’était la veille du premier confinement.
Début de la parenthèse {
Il n’est pas nécessaire de s’épancher cette l’année parenthèse, en vrai, elle n’a peut être même pas existé.
Juste dire qu’après 6 expositions annulées c’est un grand plaisir de revenir à la rencontre de notre public.
Moi, nous, tous les artistes, avons cette foi dans le mouvement, même enfermés nous avons continué à travailler, entretenu la solidarité, rêvé de vous revoir.
} Fin de la parenthèse
Le vent, les parfums, la mer, le souffle des volcans, les mangroves ou les petites vallées sans nom nourrissent mon imaginaire. Le temps a érodé leur souvenir, me donnant la liberté de les remodeler.
En gravure, je travaille souvent la morsure*. Entre mon intention et l’œuvre du temps sur la plaque, naît une nouvelle image, elle a gommé le souvenir dont elle est née, elle est un autre monde, nu, un territoire inexploré sur lequel j’essaye de façonner une nouvelle image.
Travail similaire en photographie ou les longues poses dans les nuits profondes révèlent une autre réalité, j’aime à penser que peut-être, si nos yeux étaient différents, nous verrions un monde autre.
Un atelier de gravure
Vous pourrez découvrir notre atelier de gravure, et en avant première, notre projet des Ateliers Migrateurs
Pour cette édition de Zig Zag je montrerai mon travail de gravure.
Nous sommes deux, avec Magda Moraczewska, dans notre atelier. Nous animerons aussi le dimanche 13 juin un atelier de découverte de la gravure dans notre jolie petite cour fleurie. (N’hésitez pas si vous souhaitez venir à nous laisser éventuellement une message, mais ce n’est pas obligatoire.)
*morsure – travail d’une plaque de gravure dans l’acide sur des périodes longues (l’acide « mord » le métal)