J’ai toujours eu l’intuition d’une proximité des sèves et du sang. D’un corps végétal déjà si proche de nous. Un corps qui s’étend et se déploie en chorégraphie selon la nature des terrains, des lieux , des orientations, des saisons.
Je me suis nourri de cela depuis toujours par la vue et par la marche, bien avant de l’appeler paysage et que des mots s’y rattachent.
Voir est nourricier.
A cette rêverie insistante d’où sourdent mes dessins, ancienne et nouvelle dans sa résurgence, chacun est convié à y construire un « lieu » pour s’ouvrir à un déploiement et une détente.