Teresa Cabanillas | ZIG ZAG Gentilly

Mon travail raconte le quotidien. Les instants insignifiants que j’essaie de dérober au temps nous dévoilent leurs histoires.
Parce que ce que j’aime, c’est raconter des histoires.

Depuis toute petite, j’aime observer les gens : leurs visages, leurs gestes, leurs réactions… les relations qui s’immiscent entre eux, connues ou cachées, en tel lieu, en telle heure… ce sont les choses qui m’intéressent.
Le quotidien égrène les petits moments, les détails. Si nous y devenons attentifs, à fleur de peau, il s’y révèle la richesse du monde intime.

Je n’ai pas d’intention artistique préconçue.
Saisir ces moments, que ce soit avec l’appareil-photo ou sur le papier, est une nécessité vitale pour moi, une réaction instinctive, improvisée, face à la vie et à son rythme effréné.
Par ce biais, je peux en quelques sortes arrêter le temps, pour comprendre et apprécier ce qui m’entoure, et expérimenter pleinement avec les cinq sens de la manière dont David Le Breton l’aurait compris.
Dans un second temps, mon regard transforme la réalité en une réalité alternative : un point de vue que j’imagine, qui reflète souvent que cela soit volontaire ou non des préoccupations qui traversent notre société contemporaine sur la communication, la pauvreté, la liberté, le féminisme, etc. Parfois s’y ajuste un regard critique.

Au-delà des artistes plasticiennes, mes influences se trouvent dans les livres, au cinéma, dans ma famille, chez mes amis, mes connaissances aux personnalités diverses.
Mes souvenirs d’enfance, ma mémoire comme celle de ceux qui m’ont élevée, font également parties de cet ensemble. C’est pourquoi mes œuvres sont intimement liées à mes expériences personnelles ; elles sont les reflets passés de mes souvenirs en fuite.

La photographie, le dessin et même ma façon de travailler sont ainsi les révélateurs de ma façon de penser le réel.
Ces sont des outils qui me permettent de m’exprimer plus librement et de mettre en lumière mon univers.

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