Cet ensemble, série, constitue une sorte d’assemblage hétérogène dont les références sont multiples. On retrouve des formes animales, humaines, des objets issus de cultures populaires, folklorique, traditionnelles et contemporaines.
La forme comme une sorte d’emblème, de totem, me permettent d’établir un dialogue entre différentes thématiques comme la métamorphose, l’hybridation.
Lorsque l’on appréhende cette peinture protéiforme on a la sensation que à l’intérieur, quelque chose se trame, que des vies se composent, que des formes se juxtaposent. Ici il faut entendre le passage comme concept et expérience, comme vocabulaire plastique pour mieux appréhender la cohérence d’un monde fragmenté. Dans ce nouveau travail, la couleur fait forme et la forme fait sculpture, comme si la peinture devenait matière et la matière se métabolisait ; pierre, sable, bois, fossiles du présent qui laissent paradoxalement éclore les fulgurances colorées de formes fraîches.